Westernization or Modernization: the Case of the Sinhalese Buddhism

La thèse émise par l'auteur est qu'il n'y a pas de coinci dence entre occidentalisation et modernisation. Dans la rela tion entre l'Occident et les sociétés traditionnelles de l'Asie, deux aspects méritent d'être distingués; d'une part les insti tutions, attitudes,...

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Published in:Social compass
Main Author: Ames, Michael M. 1933- (Author)
Format: Electronic Article
Language:English
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Published: Sage [1973]
In: Social compass
Online Access: Volltext (Resolving-System)
Volltext (doi)
Description
Summary:La thèse émise par l'auteur est qu'il n'y a pas de coinci dence entre occidentalisation et modernisation. Dans la rela tion entre l'Occident et les sociétés traditionnelles de l'Asie, deux aspects méritent d'être distingués; d'une part les insti tutions, attitudes, idéaux et pratiques liés fonctionnellement avec le développement technologique et. d'autre part, les élé ments qui ne sont qu'accidentellement liés à ces facteurs. Les premiers sont appelés la modernisation et les seconds l'occi dentalisation : il s'agit de pratiques et d'institutions unies symboliquement avec la modernisation, mais qui n'en font point partie intégrale. On commet une confusion en identifiant les deux. Car, en fait, dans la société ceylanaise actuelle, il y a occidentalisation sans modernisation.Cette thèse est vérifiée dans l'histoire récente de la société singhalaise bouddhiste. C'est d'abord un bref rappel des chan gements politiques et économiques, puis l'histoire de l'occiden talisation par le biais du système scolaire. Le contenu de cette éducation de langue anglaise, pratiquement monopolisée par les Eglises chrétienncs. est un des facteurs-clés de l'occiden talisation sans modernisation. La réaction bouddhiste est pro gressive, mais elle se heurte aux classes occidentalisées — et en grande partie chrétiennes — qui sont les groupes internes dominants et plus tard, avec l'indépendance, ceux qui mono polisent le pouvoir. C'est le début du " Buddhist Revival", initiative du laicat bouddhiste. Ce prélude mènera à la victoire électorale de Mme Bandaranaike en 1956.
ISSN:1461-7404
Contains:Enthalten in: Social compass
Persistent identifiers:DOI: 10.1177/003776867302000203