Eau sainte et eau sacrée: de sainte Colette de Corbie aux magiciens d'Egypte

Au XIVe siècle, pour obtenir des guérisons, les dévots de sainte Colette de Corbie, et la sainte elle-même utilisent l'eau d'une manière typiquement païenne, en apparence. Mais on observe un emploi identique de l'eau par Jésus, par les magiciens d'Egypte et, dans un contexte qui...

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Publié dans:Revue de l'histoire des religions
Auteur principal: Cadoux, Jean Louis (Auteur)
Type de support: Électronique Article
Langue:Français
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Publié: Colin [1970]
Dans: Revue de l'histoire des religions
Année: 1970, Volume: 178, Numéro: 1, Pages: 25-48
Accès en ligne: Volltext (kostenfrei)
Description
Résumé:Au XIVe siècle, pour obtenir des guérisons, les dévots de sainte Colette de Corbie, et la sainte elle-même utilisent l'eau d'une manière typiquement païenne, en apparence. Mais on observe un emploi identique de l'eau par Jésus, par les magiciens d'Egypte et, dans un contexte qui n'a rien de religieux, par un personnage d'Aristophane ; on doit donc parler de permanences plutôt que de persistances. La Vie de sainte Colette montre aussi que des puits et des fontaines saintes peuvent avoir une origine purement chrétienne et indépendante de toute tradition païenne antérieure. Les ressemblances ne s'expliquent donc pas par des persistances historiques, mais peut-être par la permanence du symbolisme de l'eau, et sans doute, plus encore par la similitude des conditions matérielles dans lesquelles sont pratiqués les cultes.
ISSN:2105-2573
Contient:Enthalten in: Revue de l'histoire des religions
Persistent identifiers:DOI: 10.3406/rhr.1970.9620