Noms de dieux et théologie négative au Levant dans l’Antiquité

L’étude des noms de dieux donne accès à un véritable savoir théologique. Cette approche est a fortiori fondamentale dans l’étude de religions comme celles du Levant, pour lesquelles nous ne disposons pas toujours de sources littéraires. Après avoir montré les enjeux théologiques des noms de dieux, c...

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Auteur principal: Porzia, Fabio (Auteur)
Type de support: Électronique Article
Langue:Français
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Publié: Colin [2020]
Dans: Revue de l'histoire des religions
Année: 2020, Volume: 237, Numéro: 2, Pages: 211-237
Sujets / Chaînes de mots-clés standardisés:B Levante / Dieux / Nom / Théologie négative
RelBib Classification:KBL Proche-Orient et Afrique du Nord
NBC Dieu
TC Époque pré-chrétienne
Accès en ligne: Accès probablement gratuit
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Description
Résumé:L’étude des noms de dieux donne accès à un véritable savoir théologique. Cette approche est a fortiori fondamentale dans l’étude de religions comme celles du Levant, pour lesquelles nous ne disposons pas toujours de sources littéraires. Après avoir montré les enjeux théologiques des noms de dieux, cet article se concentre sur des noms parlants qui ont parfois fait penser à des dieux sans nom propre, voire anonymes. En inscrivant ces noms dans le système de nomination sémitique, cet article montre que, d’une part, il est inexact de considérer ces divinités comme anonymes et que, d’autre part, les noms de dieux formés sur des noms communs comme ba‘al, ’el, ’adon, melek etc. ouvrent aux développements postérieurs de la théologie négative.
The study of divine names gives us access to real theological knowledge. This approach is all the more fundamental for the study of Levantine religions in particular, for which we often lack literary sources. After having shown the theological potential of divine names, this paper focusses on particularly striking divine names, sometimes understood as being related to gods without a proper name or to anonymous gods. By inscribing these names back into the Semitic naming system, this paper argues that, on the one hand, it is incorrect to regard these gods as anonymous gods and that, on the other hand, divine names derived from common names such as ba‘al, ’el, ’adon, melek etc. disclose further developments of negative theology.
ISSN:2105-2573
Contient:Enthalten in: Revue de l'histoire des religions
Persistent identifiers:DOI: 10.4000/rhr.10521