Vulfran, clerc palatin, moine de Fontenelle, évêque métropolitain de Sens
Le but de cet article est avant tout d’offrir la traduction des chapitres les plus strictement biographiques de la Vita Vulframni attribuée à Jonas de Fontenelle - en fait une compilation de traditions écrites et orales réalisée autour de l’an 800 -, mais aussi d’en démêler la trame chronologique, q...
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Format: | Electronic Article |
Language: | French |
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Published: |
Société pour le Progrès des Etudes Philologiques et Historiques
2018
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In: |
Revue belge de philologie et d'histoire
Year: 2018, Volume: 96, Issue: 2, Pages: 555-568 |
Online Access: |
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Summary: | Le but de cet article est avant tout d’offrir la traduction des chapitres les plus strictement biographiques de la Vita Vulframni attribuée à Jonas de Fontenelle - en fait une compilation de traditions écrites et orales réalisée autour de l’an 800 -, mais aussi d’en démêler la trame chronologique, qui est très confuse mais que viennent éclairer quelques chartes et surtout les Gesta des abbés de Fontenelle. Vulfran, dont on peut penser qu’il est né au début des années 640 et dont on est sûr qu’il est mort vers 695, est issu d’une grande famille de Neustrie originaire du Gâtinais. Élevé au palais royal et entré dans la cléricature, il a occupé des charges auliques importantes au côté de son mentor, le référendaire Ansbert, qui est devenu abbé de Fontenelle vers 678 puis évêque de Rouen en 684. Sans doute est-ce dans ces années et sous l’influence d’Ansbert que Vulfran est devenu moine de Fontenelle, puis que, vers 690, il s’est engagé dans la mission de Frise. S’il est sûr que Vulfran n’a pu devenir évêque de Sens avant 687-688, il est frappant de constater que les seules traces diplomatiques de son épiscopat datent des années 692-695, c’est-à-dire de l’extrême fin de sa vie - époque à laquelle la Vita le dit reclus à Fontenelle. Une contradiction parmi d’autres, qu’il n’est pas simple de résoudre ! |
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Contains: | Enthalten in: Revue belge de philologie et d'histoire
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Persistent identifiers: | DOI: 10.3406/rbph.2018.9198 |