Soul and Corporeal Dimension in the Aristotelian Conception of Immortality
La conception selon laquelle l'âme est la forme d'un sujet corporel semble rendre impossible pour Aristote d'admettre la survie de l'âme humaine. En fait, si la mort est aliénation de l'âme par rapport au corps, elle implique la perte de l'identité individuelle et l...
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Format: | Electronic Article |
Language: | English |
Check availability: | HBZ Gateway |
Fernleihe: | Fernleihe für die Fachinformationsdienste |
Published: |
Ed. Pontificia Univ. Gregoriana
1998
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In: |
Gregorianum
Year: 1998, Volume: 79, Issue: 4, Pages: 719-742 |
Online Access: |
Volltext (lizenzpflichtig) |
Parallel Edition: | Non-electronic
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Summary: | La conception selon laquelle l'âme est la forme d'un sujet corporel semble rendre impossible pour Aristote d'admettre la survie de l'âme humaine. En fait, si la mort est aliénation de l'âme par rapport au corps, elle implique la perte de l'identité individuelle et l'âme qui survit devient une forme sans son sujet, ce qui est impossible dans le système d'Aristote. L'article rappelle qu'une distinction doit être faite entre le corps et la matière: la matière est le principe de multiplicité des individus à l'intérieur de la même forme, et appartient à l'essence de l'homme; tandis que le terme de «corps» réfère aux propriétés et aux activités de l'homme liées à l'espace, en vertu de l'accident ποσόν, la quantité. De cette manière, l'aliénation entre corps et âme ne touche pas l'essence individuelle de l'homme; elle ne nous laisse pas avec une impossible forme subsistant sans sujet. Cela permet une compréhension nouvelle du sens de la survie personnelle et explique pourquoi dans la génération humaine quelque chose de divin survient en l'homme, d'en haut et en dehors de tout le cours de la nature. |
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Contains: | Enthalten in: Gregorianum
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