Sect and Secularism in Reading the Modern . Chinese Religious Experience

Cet article examine l’historiographie occidentale des mouvements « sectaires » chinois et montre comment les chercheurs ont repris à leur compte les constructions de l’État impérial d’une tradition sectaire unifiée, décrite comme l’ennemi de l’État et de la société. Cette construction a empêché les...

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Main Author: Ownby, David (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
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Published: Ed. de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales 2008
In: Archives de sciences sociales des religions
Year: 2008, Volume: 144
Further subjects:B Historiographie
B Sectes
B Sects
B Historiography
B Religión
B Sectas
B China
B Religion
B Chine
B Historiografía
Online Access: Presumably Free Access
Volltext (lizenzpflichtig)
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Parallel Edition:Electronic
Description
Summary:Cet article examine l’historiographie occidentale des mouvements « sectaires » chinois et montre comment les chercheurs ont repris à leur compte les constructions de l’État impérial d’une tradition sectaire unifiée, décrite comme l’ennemi de l’État et de la société. Cette construction a empêché les chercheurs de voir les continuités entre les mouvements religieux populaires de l’époque impériale et les nouveaux mouvements du XXe siècle (redemptive societies depuis les années dix, Qigong des années quatre-vingt et quatre-vingt-dix, etc.) ; cette analyse vise à repenser les catégories utilisées en sciences sociales de la religion en Chine (notamment la catégorie de « secte »), mais aussi à clarifier les rapports entre les analyses scientifiques des mouvements religieux en Chine et leur traitement politique.Cet article examine l’historiographie occidentale des mouvements « sectaires » chinois et montre comment les chercheurs ont repris à leur compte les constructions de l’État impérial d’une tradition sectaire unifiée, décrite comme l’ennemi de l’État et de la société. Cette construction a empêché les chercheurs de voir les continuités entre les mouvements religieux populaires de l’époque impériale et les nouveaux mouvements du XXe siècle (redemptive societies depuis les années dix, Qigong des années quatre-vingt et quatre-vingt-dix, etc.) ; cette analyse vise à repenser les catégories utilisées en sciences sociales de la religion en Chine (notamment la catégorie de « secte »), mais aussi à clarifier les rapports entre les analyses scientifiques des mouvements religieux en Chine et leur traitement politique.
This article analyses Western historiography of so-called Chinese "sectarian" movements and shows how scholars have adopted the late imperial state’s invention of a coherent sectarian tradition, described as the enemy of state and society. Such an invention has prevented historians from seeing the continuities between popular religious movements of the late imperial period and new religions of the twentieth century, such as the redemptive societies since the 1910s or the Qigong movements of the 1980s and 90s. Against this background, the article argues that we should rethink the categories used in studying Chinese religions, beginning with "sectarian", and clarify the connections between the social-scientific study of religion and its political treatment that such categories facilitate.
Este artículo examina la historiografía occidental de los movimientos "sectarios" chinos y muestra cómo los investigadores tomaron para sí las construcciones del Estado imperial de una tradición sectaria unificada, descripta como el enemigo del Estado y de la sociedad. Esta construcción impide a los investigadores ver las continuidades entre los movimientos religiosos populares de la época imperial y los nuevos movimientos del siglo XX (redemptive societies desde los años ’10, Qigong de los años ’80 y ’90, etc.); este análisis apunta a repensar las categorías utilizadas en ciencias sociales de la religión en China (especialmente la categoría de "secta"), pero también a clarificar las relaciones entre los análisis científicos de los movimientos religiosos en China y su tratamiento político.
Este artículo examina la historiografía occidental de los movimientos "sectarios" chinos y muestra cómo los investigadores tomaron para sí las construcciones del Estado imperial de una tradición sectaria unificada, descripta como el enemigo del Estado y de la sociedad. Esta construcción impide a los investigadores ver las continuidades entre los movimientos religiosos populares de la época imperial y los nuevos movimientos del siglo XX (redemptive societies desde los años ’10, Qigong de los años ’80 y ’90, etc.); este análisis apunta a repensar las categorías utilizadas en ciencias sociales de la religión en China (especialmente la categoría de "secta"), pero también a clarificar las relaciones entre los análisis científicos de los movimientos religiosos en China y su tratamiento político.
This article analyses Western historiography of so-called Chinese "sectarian" movements and shows how scholars have adopted the late imperial state’s invention of a coherent sectarian tradition, described as the enemy of state and society. Such an invention has prevented historians from seeing the continuities between popular religious movements of the late imperial period and new religions of the twentieth century, such as the redemptive societies since the 1910s or the Qigong movements of the 1980s and 90s. Against this background, the article argues that we should rethink the categories used in studying Chinese religions, beginning with "sectarian", and clarify the connections between the social-scientific study of religion and its political treatment that such categories facilitate.
ISSN:1777-5825
Contains:Enthalten in: Archives de sciences sociales des religions
Persistent identifiers:DOI: 10.4000/assr.17633