Les jumeaux divins dans le festiaire celtique

Des travaux récents montrent l'importance des Jumeaux divins celtiques qui s'inscrivent dans le vaste cadre du dioscurisme des peuples indo-européens. Chacun d'eux, au-delà de leur gémellité, est un dieu majeur dans son domaine d'élection. Le premier frère, affin à l'eau, au...

Full description

Saved in:  
Bibliographic Details
Authors: Gricourt, Daniel (Author) ; Hollard, Dominique 1957- (Author)
Format: Print Book
Language:French
Subito Delivery Service: Order now.
Check availability: HBZ Gateway
Book acquisition:
Drawer...
Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
In:Year: 2017
Series/Journal:Au coeur des mythes 5
RelBib Classification:BD Ancient European religions
Further subjects:B Jumeaux, Mythologie
B Cernunnos
B Lug
Description
Summary:Des travaux récents montrent l'importance des Jumeaux divins celtiques qui s'inscrivent dans le vaste cadre du dioscurisme des peuples indo-européens. Chacun d'eux, au-delà de leur gémellité, est un dieu majeur dans son domaine d'élection. Le premier frère, affin à l'eau, aux espaces et créatures sylvestres, protagoniste de morts et renaissances successives, s'incarne dans le cervin Cernunnos. Le comparatisme montre en ce dioscure ‘sauvage' l'homologue du grec Dionysos et de l'indien Siva. De son côté, le frère lumineux et multifonctionnel Lug(us) s'avère l'équivalent d'Apollon. Le dieu de Delphes dans son sanctuaire phocidien est d'ailleurs complémentaire de Dionysos sur les plans calendaire et fonctionnel. Ce sont les liens entre les Jumeaux celtiques et le calendrier qu'explore cet ouvrage. Chacun patronne une moitié de l'année : le semestre chaud et lumineux pour Lugus; le semestre froid et sombre pour Cernunnos. Le basculement cyclique entre ces périodes s'effectue aux 1er mai (Beltaine) et 1er novembre (Samhain). Mais l'année celtique apparaît plus complexe. Outre quatre fêtes saisonnières préservées jusqu'à nos jours en Irlande (Imbolc, Beltaine, Lugnasad et Samhain), liées aux phases lunaires, aux constellations, voire aux mouvements de Vénus, les quatre stations de l'année solaire que constituent solstices et équinoxes se révèlent au cœur du festiaire celtique. Textes et images montrent les dieux frères présents, isolément ou de concert, à toutes les étapes du cycle annuel. Ils jouent un rôle moteur dans la dynamique cosmique et l'alternance saisonnière. Se manifestant tour à tour en majesté au milieu de l'été (Lugus à Lugnasad) ou de l'hiver (Cernunnos à Imbolc, ancêtre de notre Carnaval), ils coopèrent à force égale lors des basculements équinoxiaux et sont en interaction différenciée lors des solstices, dramatiques ‘retournements' de la course solaire (...)
Item Description:Bibliogr. p. 187-200. Index
ISBN:2954162589