Belief, Ritual and Experience: the case of Methodism

L'auteur part de la constatation que la sociologie de la religion a manqué de bases théoriques dans ses développe ments récents. S'inspirant de R. Stark, il met en valeur l'im portance de l'expérience religieuse comme un des éléments constituants du fait religieux. Il distingue l...

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Published in:Social compass
Main Author: Turner, Bryan S. 1945- (Author)
Format: Electronic Article
Language:English
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Published: Sage [1971]
In: Social compass
Online Access: Volltext (Resolving-System)
Volltext (doi)
Description
Summary:L'auteur part de la constatation que la sociologie de la religion a manqué de bases théoriques dans ses développe ments récents. S'inspirant de R. Stark, il met en valeur l'im portance de l'expérience religieuse comme un des éléments constituants du fait religieux. Il distingue l'expérience reli gieuse, confirmant une croyance de l'expérience de type « révélation ». Il note la relation entre l'intensité du premier mode d'expérience et le degré d'encouragement de la société ou du groupe religieux.Il y a une relation entre l'expérience et les deux autres éléments d'une religion : le rituel et les croyances. Le rituel fonctionne comme une invitation à rencontrer le sacré, et une certaine expérience en est attendue. Cependant, le rituel est aussi une contrainte sur l'individu. En cas de changement social rapide, l'expérience déborde les frontières du rituel. Rituel et expérience sont, selon l'auteur, deux dimensions universelles, partiellement en harmonie et partiellement en tension.Les croyances peuvent être créatrices d'anxiété (par exem ple, dans la conception calviniste du salut). Cette anxiété peut être résolue par la croyance dans l'élection divine ou par une expérience religieuse confirmant cette faveur divine. L'auteur remarque que la routinisation de la religion tend à séparer croyances et expérience. L'expérience sera donc plus impor tante dans les sectes que dans les dénominations.L'auteur entame ensuite une vérification de cette hypothèse en l'appliquant au cas du Méthodisme en Grande-Bretagne. Il en retrace brièvement l'historique, montrant l'éclosion du mouvement et son déclin avec le processus d'industrialisation. Il y a actuellement déclin rituel et déclin des croyances. L'ex périence religieuse chez les membres est générale, mais de type non-exubérant (sauf des exceptions).En conclusion, l'auteur estime que l'élément expérience est fondamental pour l'explication de la religion. C'est l'élément le plus dynamique. La sociologie de la religion a été handica pée dans son progrès théorique, parce qu'on s'est limité à la perspective de Durkheim, qui définissait la religion en fonc tion seulement de deux de ses dimensions : croyances et prati ques, en tant que fondement de la communauté morale que forme le groupe religieux. Or un équilibre religieux ne peut exister que lorsque les trois éléments se rencontrent.
ISSN:1461-7404
Contains:Enthalten in: Social compass
Persistent identifiers:DOI: 10.1177/003776867101800201