L'humanisme: (im)pertinence d'une notion pour l'éthique = impertinence

La catégorie d’humanisme est plus vivante que jamais. Le dernier siècle, idéalement ouvert par la fin de la première guerre mondiale, peut être considéré comme l’âge de la crise spirituelle de l’Europe et de l’Occident, mais aussi comme le siècle de(s) humanisme(s) et de leur retour sur la scène int...

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Bibliographic Details
Subtitles:impertinence
Main Author: Biancu, Stefano 1978- (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
Check availability: HBZ Gateway
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Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Ed. du Cerf [2019]
In: Revue d'éthique et de théologie morale
Year: 2019, Volume: 303, Issue: 3, Pages: 13-26
Standardized Subjects / Keyword chains:B Humanism / Mankind / Ethics
RelBib Classification:NBE Anthropology
NCA Ethics
VA Philosophy
Online Access: Volltext (Resolving-System)
Description
Summary:La catégorie d’humanisme est plus vivante que jamais. Le dernier siècle, idéalement ouvert par la fin de la première guerre mondiale, peut être considéré comme l’âge de la crise spirituelle de l’Europe et de l’Occident, mais aussi comme le siècle de(s) humanisme(s) et de leur retour sur la scène intellectuelle et culturelle : humanisme pédagogique, chrétien, marxiste, existentialiste, anglo-américain… À quoi il faut ajouter les diverses réactions à cet humanisme : les antihumanismes du xxe siècle et les posthumanismes et transhumanismes du xxie siècle. Vis-à-vis de ce retour, que peut signifier, pour l’éthique, la catégorie d’humanisme ? De quelle manière peut-on la questionner ? L’humanisme est-il une catégorie (toujours) pertinente pour l’éthique aujourd’hui?
Humanism is more alive than ever. The last century, ideally opened by the end of the First World War, can be considered the age of the spiritual crisis of Europe and the West but also as the century of humanism(s) and of their return to the intellectual and cultural scene: one can speak here of pedagogical humanism, Christian humanism, Marxist humanism, existential humanism, Anglo-American humanism… To this list we must add the diverse reactions to humanism, including the antihumanisms of the twentieth century and the posthumanisms and transhumanisms of the twenty-first. With regard to this return, what can the category of humanism mean for ethics? How can we examine it? Is humanism (still) relevant for ethics today?
ISSN:2118-4518
Contains:Enthalten in: Revue d'éthique et de théologie morale