A minority at the bar: Revisiting the Coptic Christian (in-)visibility

How do Coptic Christians make sense of a predominantly negated practice such as drinking and selling alcohol? What do they do when they are forced or voluntarily desire to join alcoholic spaces that are refused by ruling religious and social forces? In this article, I build on the unorthodoxy of bee...

Description complète

Enregistré dans:  
Détails bibliographiques
Auteur principal: Ibrahim, Mina (Auteur)
Type de support: Électronique Article
Langue:Anglais
Vérifier la disponibilité: HBZ Gateway
Journals Online & Print:
En cours de chargement...
Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Publié: Sage [2019]
Dans: Social compass
Année: 2019, Volume: 66, Numéro: 3, Pages: 366-382
Sujets / Chaînes de mots-clés standardisés:B Égypte / Église copte / Minorité religieuse / Visibilité
RelBib Classification:AD Sociologie des religions
CG Christianisme et politique
KBL Proche-Orient et Afrique du Nord
KDF Église orthodoxe
Sujets non-standardisés:B Coptic Christians
B Coptic Church
B Visibility
B Orthodoxy
B bars
Accès en ligne: Volltext (Resolving-System)
Description
Résumé:How do Coptic Christians make sense of a predominantly negated practice such as drinking and selling alcohol? What do they do when they are forced or voluntarily desire to join alcoholic spaces that are refused by ruling religious and social forces? In this article, I build on the unorthodoxy of beer and liquor as per the hegemonic Coptic Orthodox Church tradition of khidma in Egypt by pointing out to completely overlooked interactions that Coptic Christians have at alcoholic spaces. I argue that experiences of Coptic Christians at a bar complicate how and where Copts strive for a ‘visibility' (i.e. recognition) in a country of a Muslim majority. Especially with the brutal crackdown on the post-2011 street activism following the 2013 coup, predominantly negated venues of entertainment and fun give us hints to important meanings of agency in the lives of members of the largest Christian minority in the Middle East.
Comment les chrétiens coptes donnent-ils sens à une pratique majoritairement rejetée, telle que la consommation et la vente d'alcool ? Que font-ils lorsqu'ils sont forcés ou qu'ils désirent volontairement rejoindre des espaces alcoolisés qui sont refusés par les forces religieuses et sociales au pouvoir ? Dans cet article, j'analyse la non-orthodoxie de la bière et de l'alcool selon la tradition hégémonique de l'Église copte orthodoxe de Khidma en Égypte pour montrer les interactions totalement occultées que les chrétiens coptes adoptent dans les lieux alcoolisés. Je considère que les expériences des chrétiens coptes dans les bars rendent plus complexe la manière dont les coptes s'efforcent d'obtenir une « visibilité » (c'est-à-dire une reconnaissance) dans un pays à majorité musulmane; et ce, en particulier, depuis la répression brutale de l'activisme de rue post-2011 et qui a suivi le coup d'État de 2013. Les lieux de divertissement et d'amusement, qui ont été pour la plupart interdits, nous donnent des indices sur la signification importante de l'agentivité dans la vie des membres de la plus grande minorité chrétienne au Moyen-Orient.
ISSN:1461-7404
Contient:Enthalten in: Social compass
Persistent identifiers:DOI: 10.1177/0037768619856296