Le chant de l’amour et de la mort d’une poétesse de l’Arabie antique

Si la déploration de la perte et les lamentations autour du brancard funèbre sont le fait des pleureuses, depuis la plus haute antiquité arabe, si les poétesses pleureuses dans l’Arabie antique ne sont point rares, bien rares, néanmoins, sont les poétesses qui ont chanté publiquement leur amour pour...

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Bibliographic Details
Published in:Arabica
Main Author: Ayoub, Georgine (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
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Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Brill [2019]
In: Arabica
Further subjects:B manāyā
B Laylā l-Aḫyaliyya
B Tawba b. al-Ḥumayyir
B ṣadā
B love story
B marṯiya
B nasīb
B informateur bédouin
B Bedouin informant
B taslīm
B Mourners
B ʿUqayl
B Pleureuses
B ḥutūf
B roman d’amour
Online Access: Volltext (Verlag)
Volltext (doi)
Description
Summary:Si la déploration de la perte et les lamentations autour du brancard funèbre sont le fait des pleureuses, depuis la plus haute antiquité arabe, si les poétesses pleureuses dans l’Arabie antique ne sont point rares, bien rares, néanmoins, sont les poétesses qui ont chanté publiquement leur amour pour un homme. Or, il est une poétesse du Ier/VIIe siècle, qui, justement, est célèbre pour les poèmes où elle pleure son bien-aimé, le brigand-poète Tawba, tué au combat et jamais vengé. Elle a pour nom Laylā l-Aḫyaliyya. Ses poèmes seront appréciés par les plus grands poètes et savants. Mais elle est souvent, dans les récits, poursuivie par le sarcasme mâle. Notre propos sera de voir, à travers l’étude de la poésie de Laylā et dans les « récits » dessinant cette figure exemplaire dont les « faits » et les poèmes se transmettront de siècle en siècle, comment se construit la relation de la femme à l’amour, à la mort, à la sphère du public et à la parole, à l’aube de l’islam.
ISSN:1570-0585
Contains:Enthalten in: Arabica
Persistent identifiers:DOI: 10.1163/15700585-12341530