Method and Madness in the Study of Greek Shamanism: The Case of Peter Kingsley

Dans ma contribution, je mentionne tout d'abord la toute première mention du terme chamanisme dans le monde des études classiques, et son orthographe particulière auprès de Creuzer. Je note également que Creuzer faisait déjà référence aux « suspects habituels » du chamanisme grec, qui apparaiss...

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Bibliographic Details
Main Author: Bremmer, Jan N. 1944- (Author)
Format: Electronic Article
Language:English
Check availability: HBZ Gateway
Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: 2018
In: Asdiwal
Year: 2018, Volume: 13, Pages: 93-109
Standardized Subjects / Keyword chains:B Kingsley, Peter 1953- / Greece (Antiquity) / Religion / Asia / Shamanism
RelBib Classification:AX Inter-religious relations
BC Ancient Orient; religion
BE Greco-Roman religions
Further subjects:B Peter Kingsley
B pseudo-recherche académique
B Chamanisme
B Shamanism
B fake scholarship
B Hermotime
B Aristéas
B Aristeas
B Meuli
B Hermotimos
B Creuzer
B Chamanisme grec
B Greek shamanism
Online Access: Volltext (doi)
Volltext (kostenfrei)
Description
Summary:Dans ma contribution, je mentionne tout d'abord la toute première mention du terme chamanisme dans le monde des études classiques, et son orthographe particulière auprès de Creuzer. Je note également que Creuzer faisait déjà référence aux « suspects habituels » du chamanisme grec, qui apparaissent souvent rassemblés dans le même groupe dans les sources antiques. Ces figures attirèrent à nouveau l'attention de classicistes à la fin du XIXe siècle, et d'éminents classicistes postulèrent l'existence d'une forme de chamanisme grec influencé par les Scythes : notamment Eric Robertson Dodds et Karl Meu li. Alors que les recherches récentes ont permis de réfuter l'influence d'un chamanisme scythe, Peter Kingsley a tenté de faire revivre l'idée d'un chamanisme grec en se concentrant sur la figure d'Abaris. Dans ma contribution, je montre que ses arguments pour faire d'Abaris un Mongol sont basés sur des preuves non fondées, ainsi que sur la distorsion des preuves dont nous disposons et la mauvaise lecture des sources. Du côté positif, je débats également de ce que nous savons d'Hermotime et Aristéas, en attirant l'attention sur des sources encore souvent négligées. Je termine en affirmant que dans l'état actuel de nos connaissances, nous ne pouvons que conclure qu'il n'existait aucun chamanisme grec, et aucune influence de l'Asie centrale.
Contains:Enthalten in: Asdiwal
Persistent identifiers:DOI: 10.3406/asdi.2018.1126