Héraklès: encore et toujours le problème du heros-theos

La recherche récente autour du culte d’Héraclès tend à rejeter l’idée que les ambiguïtés mythiques du personnage se reflétaient dans le rituel. Cet article reprend la question, à la lumière d’études plus larges sur la prétendue opposition « ouranien/chthonien » dans la pratique religieuse des Grecs....

Description complète

Enregistré dans:  
Détails bibliographiques
Auteur principal: Stafford, Emma 1968- (Auteur)
Type de support: Électronique Article
Langue:Français
Vérifier la disponibilité: HBZ Gateway
Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Publié: Centre [2005]
Dans: Kernos
Année: 2005, Volume: 18, Pages: 391-406
Accès en ligne: Volltext (doi)
Volltext (kostenfrei)
Description
Résumé:La recherche récente autour du culte d’Héraclès tend à rejeter l’idée que les ambiguïtés mythiques du personnage se reflétaient dans le rituel. Cet article reprend la question, à la lumière d’études plus larges sur la prétendue opposition « ouranien/chthonien » dans la pratique religieuse des Grecs. Des éléments inhabituels apparaissent à coup sûr dans certains rituels pour Héraklès. En particulier, certains cas de sacrifices mixtes, impliquant la destruction partielle d’une victime, ou l’holocauste de petites victimes à côté d’un sacrifice régulier sont attestés à Sicyone, à Thasos, à Milet et à Cos. À Athènes, la particularité tient plutôt à la forme des sanctuaires d’Héraklès, avec l’édifice à quatre colonnes, très discuté. Un autel primitif est également attesté parfois, ce qui n’a pas reçu beaucoup d’attention. La figure d’Héraklès comme heros theos livre au moins une possibilité d’explication pour tous ces éléments, et il ne faut pas en évacuer trop vite la portée.
Contient:Enthalten in: Kernos
Persistent identifiers:DOI: 10.4000/kernos.1912