Les cultes privés chez les Romains (IIIe s. avant – IIIe s. après J.-C.)

Parler de cultes domestiques semble plus approprié que de parler de cultes privés puisque l’essentiel des actes religieux non publics s’effectuent autour du foyer domestique, sous la direction du pater familias. Cependant, le terme de cultes domestiques est trop restrictif dans la mesure où le citoy...

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Published in:Pallas
Main Author: Charles-Laforge, Marie-Odile (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
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Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Presses Universitaires du Mirail 2019
In: Pallas
Further subjects:B compita
B Lares familiares / Lar familiaris
B Genius Augusti
B Familia
B Lares Augusti
B Pater familias
B Genius
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
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Description
Summary:Parler de cultes domestiques semble plus approprié que de parler de cultes privés puisque l’essentiel des actes religieux non publics s’effectuent autour du foyer domestique, sous la direction du pater familias. Cependant, le terme de cultes domestiques est trop restrictif dans la mesure où le citoyen peut participer à des actes cultuels non publics en dehors de chez lui. En effet, n’oublions pas que les individus étaient toujours insérés dans un ensemble de relations sociales. Par conséquent, les cultes privés englobent les cultes domestiques ainsi que les cultes des associations, des quartiers comme le culte des Lares compitales transformés par Auguste en Lares Augusti dans le cadre du “culte impérial”. Tout au long de notre période, les cultes privés ne semblent guère évoluer : ce qui change essentiellement, c’est l’élargissement du panthéon familial à de nouvelles divinités et l’introduction du “culte impérial” au niveau de la domus et du compitum.
ISSN:2272-7639
Contains:Enthalten in: Pallas
Persistent identifiers:DOI: 10.4000/pallas.18536