Les sirènes de l’absolu: William James et Josiah Royce en perspective

La question de la justification pragmatiste de la vérité des croyances religieuses apparait chez James dès 1898 en tant que théorie alternative à la théorie roycéenne de l’absolu. Reprise en 1902 dans The Varieties of Religious Experience, cette justification pragmatiste échoue pourtant à rendre com...

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Auteur principal: Mollard, Romain 1973- (Auteur)
Type de support: Électronique Article
Langue:Français
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Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Publié: Univ. 2018
Dans: ThéoRèmes
Année: 2018, Volume: 13
Sujets non-standardisés:B théorie de l’absolu
B Charles Sanders Peirce
B justification pragmatiste
B William James
B croyances religieuses
B Religion
B Pragmatisme
B Dieu
B conscience religieuse
B expérience religieuse
B intentionalité
B l’Absolu
B Josiah Royce
Accès en ligne: Volltext (lizenzpflichtig)
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Informations sur les droits:CC BY-NC-ND 4.0
Description
Résumé:La question de la justification pragmatiste de la vérité des croyances religieuses apparait chez James dès 1898 en tant que théorie alternative à la théorie roycéenne de l’absolu. Reprise en 1902 dans The Varieties of Religious Experience, cette justification pragmatiste échoue pourtant à rendre compte correctement de la possible vérité des croyances religieuses et, en dernière instance, à répondre aux arguments de Royce. James est bien conscient qu’il manque, à sa théorie pragmatiste basée sur les conséquences pratiques de la croyance religieuse, une théorie métaphysique de la causalité surnaturelle des expériences religieuses. Mais ceci suppose de dépasser le naturalisme et le dualisme implicites des Variétés. Or, devant l’impasse du monisme des Essais d’empirisme radical, James sera amené à développer, dans A Pluralistic Universe, une théorie panthéiste qui accepte la possibilité logique de l’absolu, en acceptant à nouveau frais la thèse d’une composition de la conscience qu’il avait rejetée dans les Principles of Psychology. A ce titre, la position finale de James semble être assez proche de celle de Royce, à condition toutefois de montrer que celle-ci n’est pas une théorie de la nécessité de l’absolu, mais bien une théorie de sa possibilité.
ISSN:1664-0136
Contient:Enthalten in: ThéoRèmes
Persistent identifiers:DOI: 10.4000/theoremes.1975