Plant-women, senses, and ecological considerations: Rethinking ritual plants and their taboos among the Pangcah of Taiwan (1920–2020)

Les anthropologues ont théorisé avec succès la subjectivité non humaine dans les cosmologies mais, mettant l’accent sur les animaux, ils ont sous-estimé l’importance des êtres botaniques. Chez les Pangcah, les rituels et les tabous ne peuvent être séparés des plantes. Dans l’action rituelle, ils les...

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Bibliographic Details
Published in:Social compass
Main Author: Liu, Pi-Chen (Author)
Format: Electronic Article
Language:English
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Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Sage 2021
In: Social compass
Further subjects:B Sens
B peuples autochtones de Taïwan
B Ecology
B Genre
B Gender
B plantes rituelles
B Écologie
B Taiwan indigenous people
B Sense
B ritual plants
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Description
Summary:Les anthropologues ont théorisé avec succès la subjectivité non humaine dans les cosmologies mais, mettant l’accent sur les animaux, ils ont sous-estimé l’importance des êtres botaniques. Chez les Pangcah, les rituels et les tabous ne peuvent être séparés des plantes. Dans l’action rituelle, ils les divisent en trois catégories. Les premières sont les céréales ayant une déité et une âme et étant au centre des rituels animiques et chamaniques. Ces esprits collent aux gens (comme la substance des céréales) pour demander d’être nourris, ou sont agressifs et rendent malade. Les végétaux à feuilles dont la consommation est interdite avant les rituels forment la seconde catégorie. Ils sont assimilés à des femmes non mariées et ont une connotation sexuelle. La troisième catégorie comprend les plantes « enveloppées » (haricots, pousses de bambou) mangées seulement pendant les rituels. En partant de l’importance des plantes dans les modes de vie et la cosmologie des Pangcah, cet article explore leur ontologie et analyse le rôle médiateur de l’expérience sensorielle dans la rencontre personnes-plantes-esprits.
Anthropologists have made strides in theorizing non-human subjectivity in cosmologies but, emphasizing animals, they underestimate the importance of botanical beings. Pangcah rituals and taboos cannot be separated from plants. Through ritual action, they divide plants into three categories: the first is cereals that have deities and soul, which are the center of animistic and shamanic rituals. These spirits will stick to people (like the substance of cereals) asking for food or aggressively make people ill. The second type is leaf vegetables forbidden to eat before and during rituals. They are regarded as unmarried females and have sexual connotations. The third includes ‘enveloped’ plants (beans and bamboo shoots) that are eaten only during rituals. From the important position of plants in the Pangcah lifeway and cosmology, this article explores the Pangcah ontology and analyzes the mediating role of sensory experience played in the people–plants–spirits encounter.
ISSN:1461-7404
Contains:Enthalten in: Social compass
Persistent identifiers:DOI: 10.1177/00377686211046526