Private Synagogues: What They Were Used For?

Dans la littérature rabbinique, les synagogues sont présentées comme de bâtiments publics. Aujourd’hui, il est généralement admis, dans la recherche, que la synagogue du Second Temple servait principalement aux rassemblements communautaires, à l’étude de la Torah, comme centre communautaire, etc. La...

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Bibliographic Details
Published in:Judaïsme ancien
Authors: Aviʿam, Mordekhai (Author) ; Safrai, Ze’ev (Author)
Format: Electronic Article
Language:English
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Published: Brepols 2021
In: Judaïsme ancien
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
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Description
Summary:Dans la littérature rabbinique, les synagogues sont présentées comme de bâtiments publics. Aujourd’hui, il est généralement admis, dans la recherche, que la synagogue du Second Temple servait principalement aux rassemblements communautaires, à l’étude de la Torah, comme centre communautaire, etc. La prière avait une importance secondaire, et la synagogue n’a servi de lieu pour la prière qu’à partir du iie ou iiie siècles. Dans cet article, nous allons discuter de l’expression « synagogue privée » ou « synagogue d’un individu » ou en hébreu « בית כנסת של יחיד ». Ces termes sont mentionnés à quelques reprises dans les sources juives, à partir de la Mishnah jusqu’au Talmud. Cependant, sur le domaine foncier, il n’y avait pas besoin d’un tel lieu pour les rassemblements communautaires. Nous montrerons ici, à l’aide de cinq sites, que les découvertes archéologiques peuvent éclairer le phénomène des « synagogues privées » au ier siècle et à l’époque byzantine. Ces synagogues ou « salles de réunion » étaient construites dans de petites fermes, à l’écart du village, et dans de riches demeures privées à l’époque byzantine. Nous pouvons en conclure que pendant la période du Second Temple, la synagogue était utilisée principalement, ou également, pour la prière. Rappelons que pour les Sages, le terme « prière » désigne uniquement ce que nous appelons la « prière du Shemoneh Esrei ». Néanmoins, à la même époque, il y avait d’autres prières récitées par les Juifs : le Kriyat Shema accompagné de bénédictions, la bénédiction sacerdotale, la prière des jours de jeûne, etc. Toutes ces prières étaient courantes dès le premier siècle et étaient accomplies de manière rituelle et en public, même si les Sages tentent de minimiser les éléments rituels. On trouve également des allusions à des repas publics dans les synagogues, même si les rabbins s’y opposaient.
In the rabbinical literature, synagogues are the typical example of public building. Today it is general accepted in the research that the Second Temple synagogue served mainly for community gatherings, Torah study, as a community centers, and so on. Prayer was of secondary importance, and the synagogue served as a place of prayer only starting in the second or third century. In this article, we are going to discuss that the term "private synagogue" or "synagogue of an individual" or in Hebrew "ביתכנסתשליחיד", which is mentioned few times in the Jewish sources from the second century Mishnah to the later Talmud. However, on the estate there was no need for such a place for community gatherings. We will show here, with the help of five sites, that archaeological discoveries can shed light on the phenomenon of "private synagogues" during the first century and in the Byzantine period. These synagogues or "assembly rooms" were built in small farmsteads, away from the village, and in private, wealthy mansions in the Byzantine period. We may conclude that during the Second Temple period, the synagogue was used mainly, or also, for prayer. We should recall that: for the Sages "prayer" is the term that describes only what we call the "Shemoneh Esrei prayer". Nevertheless, at the same time there were other prayers recited by the Jews: Kriyat Shema accompanied by blessings, the Priestly Blessing, the prayer in fast days, and so on. All these were common already in the first century and were performed in a ritual manner and in public - in spite of the fact that the Sages try to downplay the ritual elements. There are also hints for public dinners in the synagogues even that the rabbis opposed it.
ISSN:2507-0339
Contains:Enthalten in: Judaïsme ancien
Persistent identifiers:DOI: 10.1484/J.JAAJ.5.127565