SUPERLATIF ET NÉGATION: Comment dire la Transcendance ?

Le superlatif, si banal soit-il comme adverbe de modalité — « très », nie plus » —, n'est pas indifférent à la philosophie, qui eut peut-être tort de le négliger. On le retrouve dans les diverses formes de l'argument ontologique, qui sous-tendent nombre d'attitudes philosophiques. Sur...

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Bibliographic Details
Main Author: Breton, Stanislas (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
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Published: Librairie Philosophique J. Vrin 1994
In: Revue des sciences philosophiques et théologiques
Year: 1994, Volume: 78, Issue: 2, Pages: 193-202
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Parallel Edition:Non-electronic
Description
Summary:Le superlatif, si banal soit-il comme adverbe de modalité — « très », nie plus » —, n'est pas indifférent à la philosophie, qui eut peut-être tort de le négliger. On le retrouve dans les diverses formes de l'argument ontologique, qui sous-tendent nombre d'attitudes philosophiques. Sur le cas de Denys l'Arèopagite, cette élude montre les rapports réciproques qu'entretient le superlatif avec la théologie négative, et celle-ci avec le superlatif. The superlative, banal though it may be as an modal adverb—"very", "the most"—is not without interest in philosophy. Indeed it would be an error to ignore it in this domain. One finds the superlative in various forms of the ontological argument, which contains numerous philosophical attitudes. This study of the case of Denis the Areopagite shows the reciprocity between the superlative and negative theology.
ISSN:2118-4445
Contains:Enthalten in: Revue des sciences philosophiques et théologiques