JEAN DUNS SCOT ET LA THÉOLOGIE RATIONNELLE D'ARISTOTE

Les aspects les plus significatifs de la critique de Duns Scot adressée à la théologie rationnelle d'Aristote sont liés à la notion de « possibilité », qui joue un rôle central dans la notion d'infini : l'être infini en perfection et puissance excède tout étant fini actuel ou possible...

Full description

Saved in:  
Bibliographic Details
Published in:Revue des sciences philosophiques et théologiques
Authors: Ghisalberti, Alessandro (Author) ; Guilhot, Nicolas (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
Check availability: HBZ Gateway
Journals Online & Print:
Drawer...
Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Librairie Philosophique J. Vrin 1999
In: Revue des sciences philosophiques et théologiques
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Parallel Edition:Non-electronic
Description
Summary:Les aspects les plus significatifs de la critique de Duns Scot adressée à la théologie rationnelle d'Aristote sont liés à la notion de « possibilité », qui joue un rôle central dans la notion d'infini : l'être infini en perfection et puissance excède tout étant fini actuel ou possible, et en référence à toute mesure donnée ou qu'il est possible de se donner. La nature de la cause première, qui est caractérisée par la capacité de produire une infinité de choses, implique qu'elle connaisse actuellement non seulement les choses que la cause première produit, mais aussi les choses qu'elle peut produire. La puissance causale de l'être infini excède non seulement tout étant qui s'est réalisé ou pourra se réaliser dans un moment quelconque du temps, mais aussi toute possibilité qui n'implique pas d'incompossiblilté logique. La puissance de Dieu est ainsi véritablement absolue, et sa transcendance est soustraite à tout conditionnement provenant de la physique. The more pertinent aspects of Duns Scotus's critique of Aristotle's rational theology refer back to the idea of « possibility » which plays a central part in the idea of infinity - a being that is infinite in perfection and potentiality surpasses any being that is finite in act or simply possible - and to any measure one might be using or possibly ever use. The first cause's nature, characterized by its capacity to produce an infinity of things, implies that it knows in act not only those things that the first cause produces, but abo those things it has the possibility to produce. The causal power of the infinite being surpasses not only every being that has been or that could ever be at any given moment in time, but also every possibility that implies no logical non-copossibility. Thus the power of God is absolutely and truly first, and its transcendance subject to no conditioning whatsoever from the world of physics.
ISSN:2118-4445
Contains:Enthalten in: Revue des sciences philosophiques et théologiques