Avatars d’un texte. Commentaires et traductions de la Bhagavad-gītā

Wall William, 2001, «William Blake and the Bhagavad-gītā», Journal of Vaishnava Studies, 9-2, pp.97-116.Œuvre majeure et synthétique de la tradition brahmane, la Bhagavad-gītā a fait l’objet d’innombrables traductions et commentaires. En Occident, depuis la première traduction anglaise, en 1785, par...

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Bibliographic Details
Published in:Archives de sciences sociales des religions
Main Author: Németh, Orsolya (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
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Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Ed. de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales 2009
In: Archives de sciences sociales des religions
Further subjects:B Translation
B critical exegesis
B Bhagavad-gita
B Bhagavad-gîtâ
B Traduction
B Herméneutique
B exégesis crítica
B Hermeneutics
B Traducción
B Hermenéutica
B exégèse critique
Online Access: Presumably Free Access
Volltext (lizenzpflichtig)
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Description
Summary:Wall William, 2001, «William Blake and the Bhagavad-gītā», Journal of Vaishnava Studies, 9-2, pp.97-116.Œuvre majeure et synthétique de la tradition brahmane, la Bhagavad-gītā a fait l’objet d’innombrables traductions et commentaires. En Occident, depuis la première traduction anglaise, en 1785, par Charles Wilkins, on dénombre plus de deux cent soixante-dix versions anglaises et une quinzaine de françaises. Le langage du texte permet plusieurs interprétations, même du sanskrit en sanskrit, dans le fil d’une longue tradition exégétique qui remonte au viiie siècle. Lieu d’appropriation de nombreuses écoles spirituelles, la Gītā défie toute traduction occidentale. Les réductions de sens qu’opère chaque tentative de traduction en suscitent régulièrement de nouvelles. La postérité du texte provient de cette insatisfaction. L’interprète ou le traducteur laïque qui veut faire œuvre d’objectivité n’échappe pas davantage que le croyant à la subjectivité de son point de vue.Wall William, 2001, «William Blake and the Bhagavad-gītā», Journal of Vaishnava Studies, 9-2, pp.97-116.Œuvre majeure et synthétique de la tradition brahmane, la Bhagavad-gītā a fait l’objet d’innombrables traductions et commentaires. En Occident, depuis la première traduction anglaise, en 1785, par Charles Wilkins, on dénombre plus de deux cent soixante-dix versions anglaises et une quinzaine de françaises. Le langage du texte permet plusieurs interprétations, même du sanskrit en sanskrit, dans le fil d’une longue tradition exégétique qui remonte au viiie siècle. Lieu d’appropriation de nombreuses écoles spirituelles, la Gītā défie toute traduction occidentale. Les réductions de sens qu’opère chaque tentative de traduction en suscitent régulièrement de nouvelles. La postérité du texte provient de cette insatisfaction. L’interprète ou le traducteur laïque qui veut faire œuvre d’objectivité n’échappe pas davantage que le croyant à la subjectivité de son point de vue.
The Bhagavad-gita, a major scripture of the Brahmanical tradition and a synthesis of different philosophies, has been commented and translated many times. Its first translation into a western language, notably English, was made by Charles Wilkins in 1785. Since then more than 270 English versions and some fifteen French ones have been published. The language of the text allows several interpretations even from Sanskrit to Sanskrit, testified by a long exegetical tradition dating back at least to the 8th century. The Gita has been claimed by several schools of philosophy as their foundational text and presents a constant challenge to western translators. Since each attempt at translation inevitably reduces the hermeneutical possibilities of the original ever new translations are published regularly. In fact, the text survives due to this constant sense of dissatisfaction. Although secular interpreters and translators admittedly aim at objectivity they are prey to the inherent subjectivity of their viewpoint just like believers.
Obra mayor y sintética de la tradición brahamánica, el Bhagavad-gîtâ fue objeto de innumerables traducciones y comentarios. En Occidente, desde la primera traducción inglesa, en 1785, por Charles Wilkins, se conocen más de doscientas setenta versiones inglesas y una quincena de versiones francesas. El lenguaje del texto permite muchas interpretaciones, aún del sánscrito al sánscrito, en la línea de una larga tradición exegética que se remonta al siglo viii. Objeto de apropiación de numerosas escuelas espirituales, la Gîtâ desafía toda traducción occidental. Las reducciones de sentido que opera cada intento de traducción suscitan regularmente noticias. La posteridad del texto proviene de esta insatisfacción. El intérprete o el traductor laico que quiere hacer gala de objetividad no escapa más que el creyente a la subjetividad de su punto de vista. (trad. Véronica Giménez Béliveau)
ISSN:1777-5825
Contains:Enthalten in: Archives de sciences sociales des religions
Persistent identifiers:DOI: 10.4000/assr.21308