USA: Religion as a basis of lawmaking?. On the non-establishment of Religion

La principale question abordée dans ce texte ne doit pas être confondue avec une autre question vigoureusement contestée dans les États-Unis au cours des trente dernières années: est-il moralement légitime que la religion (ou que des motifs religieux) interfère dans la législation dans une démocrati...

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Published in:Archives de sciences sociales des religions
Main Author: Perry, Michael J. (Author)
Format: Electronic Article
Language:English
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Published: Ed. de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales 2009
In: Archives de sciences sociales des religions
Further subjects:B freedom of religious practice
B Law
B libertad de práctica religiosa
B Religión
B United States
B Loi
B Religion
B Estados Unidos
B États-Unis
B liberté de pratique religieuse
B Legislación
Online Access: Presumably Free Access
Volltext (lizenzpflichtig)
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Parallel Edition:Electronic
Description
Summary:La principale question abordée dans ce texte ne doit pas être confondue avec une autre question vigoureusement contestée dans les États-Unis au cours des trente dernières années: est-il moralement légitime que la religion (ou que des motifs religieux) interfère dans la législation dans une démocratie libérale? La principale question en cause ici porte sur la légitimité constitutionnelle, et non pas morale (politico-morale), de légitimité et, de plus, il s'agit de la légitimité constitutionnelle dans une démocratie libérale: les États-Unis. Comme d'autres démocraties libérales, les États-Unis sont attachés à la liberté de pratique religieuse. Mais contrairement à la plupart des autres démocraties libérales, les États-Unis possèdent une clause de non-établissement de toute religion d'État. Conformément à la loi constitutionnelle du gouvernement des États-Unis, les législateurs et autres fonctionnaires du gouvernement ne peuvent ni interdire le «libre exercice» de la religion, ni «établir» aucune religion. Est-ce que la norme de non-établissement (non-establishment) doit être comprise comme l'interdiction de lois (et politiques) dont la logique rende non plausible toute rationalité autre que séculière?La principale question abordée dans ce texte ne doit pas être confondue avec une autre question vigoureusement contestée dans les États-Unis au cours des trente dernières années: est-il moralement légitime que la religion (ou que des motifs religieux) interfère dans la législation dans une démocratie libérale? La principale question en cause ici porte sur la légitimité constitutionnelle, et non pas morale (politico-morale), de légitimité et, de plus, il s'agit de la légitimité constitutionnelle dans une démocratie libérale: les États-Unis. Comme d'autres démocraties libérales, les États-Unis sont attachés à la liberté de pratique religieuse. Mais contrairement à la plupart des autres démocraties libérales, les États-Unis possèdent une clause de non-établissement de toute religion d'État. Conformément à la loi constitutionnelle du gouvernement des États-Unis, les législateurs et autres fonctionnaires du gouvernement ne peuvent ni interdire le «libre exercice» de la religion, ni «établir» aucune religion. Est-ce que la norme de non-établissement (non-establishment) doit être comprise comme l'interdiction de lois (et politiques) dont la logique rende non plausible toute rationalité autre que séculière?
The principal question at issue in my paper should not be confused with a different question that has been vigorously contested in the United States for the last thirty years or so: Is religion (religious rationales) a morally legitimate basis of lawmaking in a liberal democracy? The principal question at issue here is about constitutional legitimacy, not moral (political-moral) legitimacy; moreover, it is about constitutional legitimacy in a particular liberal democracy: the United States. Like other liberal democracies, the United States is committed to the right to freedom of religious practice. Unlike most other liberal democracies, however, the United States is also committed to the non-establishment of religion. According to the constitutional law of the United States government-that is, lawmakers and other government officials-may neither prohibit the "free exercise" of religion nor "establish" religion. Does the non-establishment norm ban religion as a basis of lawmaking? More precisely, should the non-establishment norm be understood to ban laws (and policies) for which the only discernible rationale-or, at least, the only discernible rationale other than an implausible secular rationale-is religious?
La principal cuestión que este artículo aborda no debe confundirse con otra, diferente, que ha sido vigorosamente combatida en los Estado Unidos durante poco más o menos los últimos treinta años: ¿Es la religión (las razones religiosas) un fundamento moralmente legítimo para legislar en una democracia liberal? La cuestión principal de la que trata este trabajo es aquella de la legitimidad constitucional, no moral (político-moral); además, se trata de la legitimidad constitucional en una democracia liberal en particular: la de los Estados Unidos. Como las demás democracias liberales, los Estados Unidos están comprometidos con el derecho a la libertad religiosa. A diferencia de la mayoría de las democracias liberales, empero, los Estados Unidos están también comprometidos con el no establecimiento de la religión. De acuerdo a la ley constitucional, el gobierno de los Estados Unidos -esto eso, los legisladores y otros funcionarios del gobierno- no pueden prohibir el "libre ejercicio" de la religión, ni "establecer" una religión. ¿La norma del no establecimiento excluye a la religión como fundamento de la elaboración de leyes? De manera más precisa, ¿debería entenderse la norma de no establecimiento como la prohibición de leyes (y políticas) para las cuales el única fundamento perceptible -o, al menos, el único fundamento perceptible además de algún otro fundamento secular no plausible- es un fundamento religioso?
ISSN:1777-5825
Contains:Enthalten in: Archives de sciences sociales des religions
Persistent identifiers:DOI: 10.4000/assr.21268