Faire l’histoire de la mission: Retour d’expérience entre histoire, anthropologie et missiologie
Prenant pour point de départ l’itinéraire qui l’a conduit à choisir l’histoire des missions pour champ de recherche au début des années 1970, l’auteur rappelle que l’étude des missions, longtemps objet périphérique, fortement lié à des objectifs ecclésiastiques, a conquis sa légitimité scientifique....
Main Author: | |
---|---|
Format: | Electronic Article |
Language: | French |
Check availability: | HBZ Gateway |
Journals Online & Print: | |
Fernleihe: | Fernleihe für die Fachinformationsdienste |
Published: |
Brill
2024
|
In: |
Social sciences and missions
Year: 2024, Volume: 37, Issue: 1/2, Pages: 28-62 |
Further subjects: | B
popular religion
B Theology B creolity syncretism B Postcolonial B créolité B Africa B Reunion Island B Syncrétisme B Anthropology B Théologie B Inculturation B Ile de La Réunion B Missiologie B Acculturation B Religion populaire B Afrique B Mission (international law |
Online Access: |
Volltext (lizenzpflichtig) Volltext (lizenzpflichtig) |
Summary: | Prenant pour point de départ l’itinéraire qui l’a conduit à choisir l’histoire des missions pour champ de recherche au début des années 1970, l’auteur rappelle que l’étude des missions, longtemps objet périphérique, fortement lié à des objectifs ecclésiastiques, a conquis sa légitimité scientifique. Cette évolution doit beaucoup à l’établissement de liens étroits noués avec l’anthropologie à laquelle les historiens ont souvent emprunté ses démarches (dispositifs d’enquête), ses concepts (syncrétisme), ses modèles d’explication. Cette connivence n’implique pas pour autant de renoncer à la spécificité du récit historique attaché à mettre en évidence l’évolution du fait missionnaire dans la durée et la singularité des cas observés. Mais les chercheurs restent confrontés aux limites de leurs outils théoriques et à la difficulté de construire une histoire qui prend en compte le rapport à la théologie sans y être subordonnée (missiologie). Il s’interroge enfin sur l’usage extensif du terme « mission », dont le sens est aujourd’hui brouillé par sa sécularisation et son application à tout mouvement intellectuel ou religieux à caractère militant. |
---|---|
ISSN: | 1874-8945 |
Contains: | Enthalten in: Social sciences and missions
|
Persistent identifiers: | DOI: 10.1163/18748945-bja10095 |