‘I got the post 9/11 blues’: A hip-hop response to the global war on terror

Cet article explore la réponse du hip-hop à l’hyper-sécurisation à laquelle ont été confrontées les minorités musulmanes au lendemain du 11 septembre. Ce style conflictuel consiste souvent à subvertir le discours hégémonique qualifiant les musulmans de terroristes et à tourner le regard vers les act...

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Bibliographic Details
Main Author: Nasir, Kamaludeen Mohamed 1979- (Author)
Format: Electronic Article
Language:English
Check availability: HBZ Gateway
Interlibrary Loan:Interlibrary Loan for the Fachinformationsdienste (Specialized Information Services in Germany)
Published: 2025
In: Social compass
Year: 2025, Volume: 72, Issue: 3, Pages: 425-442
Further subjects:B sécurisation
B hip-hop musulman
B Asset-backed financing
B 9 / 11 generation
B Islamophobie
B diplomatie du hip-hop
B hip-hop diplomacy
B Islamophobia
B génération 11 septembre
B Muslim hip-hop
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Description
Summary:Cet article explore la réponse du hip-hop à l’hyper-sécurisation à laquelle ont été confrontées les minorités musulmanes au lendemain du 11 septembre. Ce style conflictuel consiste souvent à subvertir le discours hégémonique qualifiant les musulmans de terroristes et à tourner le regard vers les acteurs étatiques et la discrimination structurelle et quotidienne dont ils sont victimes. Un autre aspect passionnant du mouvement hip-hop musulman réside dans le fait que de nombreux hip-hopers considèrent leur travail comme une continuation de l’œuvre du Prophète. Ces hip-hopers de la génération du 11 septembre se dérobent à leur étiquette d’« ennemis de l’État », assumant plutôt le rôle de porte-drapeaux d’une génération entière, déviantisée par le statut qui leur est attribué. La puissance de la culture hip-hop a également incité les puissances occidentales à s’engager dans la diplomatie hip-hop comme une forme de soft power dans les pays musulmans. Cet outil de politique étrangère alternatif est une forme de soft power qui agit comme une politique C.V.E. (Countering Violent Extremism [politique de lutte contre l’extrémisme violent]) plus subtile et institutionnalisée.
This article explores the hip-hop response to the hypersecuritization faced by Muslim minorities in the aftermath of September 11. Often, this confrontational style includes subverting the hegemonic narrative of Muslims as terrorists and turning the gaze to state operators and the structural and everyday discrimination faced by Muslims. Another exciting aspect of the Muslim hip-hop movement is how many hip-hoppers see their work as continuing the work of the Prophet. These hip-hoppers of the September 11 generation shirk their label as ‘enemy of the state’, instead embracing the role of flag bearers of an entire generation that has been deviantized by their ascribed status. The potency of hip-hop culture has also seen Western powers engage in hip-hop diplomacy as a form of soft power in Muslim countries. This alternative foreign policy tool is a form of soft power that acts as a more subtle C.V.E. (Countering Violent Extremism) policy that has been institutionalized.
ISSN:1461-7404
Contains:Enthalten in: Social compass
Persistent identifiers:DOI: 10.1177/00377686251372029