L'ecclésiologie de la Révolution française au concile du Vatican, sous le signe de l'affirmation de l'autorité
Le P. Congar, des Frères Prêcheurs (Strasbourg) explique historiquement comment l'ecclésiologie du XIXe s. catholique s'est développée sous le signe de l'affirmation de l'autorité. Le courant traditionaliste a puissamment agi en ce sens : admettant qu'il existe un parallélis...
| Published in: | Revue des sciences religieuses |
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| Main Author: | |
| Format: | Electronic/Print Article |
| Language: | French |
| Check availability: | HBZ Gateway |
| Journals Online & Print: | Drawer...
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| Fernleihe: | Fernleihe für die Fachinformationsdienste |
| Published: |
Palais Universitaire
1960
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| In: |
Revue des sciences religieuses
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| Further subjects: | B
Ecclesiology
B French Revolution B Jahrhundert, 19 B church-state relations B Catholic Church B Verhältnis Staat-Kirche B Catholic church B century, 19th |
| Online Access: |
Volltext (kostenfrei) Volltext (kostenfrei) |
| Summary: | Le P. Congar, des Frères Prêcheurs (Strasbourg) explique historiquement comment l'ecclésiologie du XIXe s. catholique s'est développée sous le signe de l'affirmation de l'autorité. Le courant traditionaliste a puissamment agi en ce sens : admettant qu'il existe un parallélisme entre le mouvement des idées en politique et en religion, il a voulu, ici comme là, détruire l'œuvre du XVIIIe s. et restaurer l'autorité ébranlée. Du reste, par d'autres voies encore, la théologie catholique allait dans le même sens ; le protestantisme avait posé critiquement la question de l'autorité en matière de foi, et tant de traités de Droit public ecclésiastique, d'inspiration joséphisté (et plus ou moins lointainement protestante), posaient les problèmes sur le même terrain. La restauration catholique du XIXe s. était ultramontaine : on assiste à une victoire progressive des conceptions romaines du droit public de l'Église, en France, à partir de 1810 ; elles y triomphent entre 1840 et 1860. C'était, pour beaucoup, toute l'ecclésiologie. — Cependant, d'autres courants ont joué, qui ont eu leur influence sur le concile du Vatican : la restauration d'une notion sacramentelle de l'Église, due surtout à Möhler, dont se sont inspirés Passaglia et Schrader, et, à travers eux, Franzelin ; due aussi au Scheeben des Mysterien (1865). L'étude s'achève par un rapide bilan de ce qui, tout de même, a manqué au travail du concile. |
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| ISSN: | 0035-2217 |
| Contains: | In: Revue des sciences religieuses
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| Persistent identifiers: | DOI: 10.3406/rscir.1960.2256 |