Signes de la conversion au catholicisme dans l'Inde des xvie-xviie siècles

Entre le xvie et le xviie siècle, les conversions au catholicisme observées dans le sud de l'Inde se traduisirent par un changement de statut des convertis au sein de la société traditionnelle dans laquelle ils vivaient. On sait très bien que la querelle des rites malabares prit naissance à par...

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Bibliographic Details
Published in:Archives de sciences sociales des religions
Main Author: Pavone, Sabina 1968- (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
Check availability: HBZ Gateway
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Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Ed. de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales [2018]
In: Archives de sciences sociales des religions
Standardized Subjects / Keyword chains:B Jesuits / Malabar / Hinduism / Conversion (Religion) / Catholicism / Christian persecution
RelBib Classification:BK Hinduism, Jainism, Sikhism
CC Christianity and Non-Christian religion; Inter-religious relations
KBM Asia
RH Evangelization; Christian media
Further subjects:B Inde
B Catholicisme
B Conversions
B Catholicism
B Hinduism
B Hinduisme
B Rites
B India
Online Access: Presumably Free Access
Volltext (Resolving-System)
Volltext (doi)
Description
Summary:Entre le xvie et le xviie siècle, les conversions au catholicisme observées dans le sud de l'Inde se traduisirent par un changement de statut des convertis au sein de la société traditionnelle dans laquelle ils vivaient. On sait très bien que la querelle des rites malabares prit naissance à partir de l'accusation portée par différents ordres religieux ainsi que par des congrégations romaines à l'encontre des jésuites, accusés de divulguer une forme de syncrétisme entre catholicisme et hindouisme. Les intéressés se défendirent en mettant en avant le fait que ces signes concernaient uniquement la sphère civile et politique, et que leur maintien visait à protéger les convertis de toute persécution de la part du pouvoir politique. On retrace ici l'histoire des débats relatifs au maintien de signes hindouistes à l'issue des conversions et à l'affichage des nouveaux signes catholiques, s'agissant notamment des congrégations romaines et des pouvoirs politiques en place sur le territoire indien, pour comprendre si les justifications avancées par les missionnaires étaient corroborées par le danger auquel étaient effectivement exposés les convertis.
Between the sixteenth and seventeenth centuries, conversion to Catholicism in southern India meant a change in the status of converts within the traditional society in which they lived. It is well known that the polemic over the Malabar rites began with the accusation of various religious orders and Roman congregations against the Jesuits, who were accused of propagating a form of syncretism between Catholicism and Hinduism. The Jesuits defended themselves claiming that the maintenance of certain exterior signs affected only the civil and political sphere and was intended to protect converts from persecution by political authorities. Here we retrace the history of polemics about the maintenance of Hindu signs after conversion and the display of new Catholic ones, particularly with regard to Roman congregations and the political powers in place in Indian territory. We seek to understand if the justifications advanced by Jesuit missionaries were corroborated by the dangers that converts actually faced.
ISSN:1777-5825
Contains:Enthalten in: Archives de sciences sociales des religions
Persistent identifiers:DOI: 10.4000/assr.38661